De la chimie à la généalogie, tel est le thème de ce ChallengeAZ! A partir d’un élément du tableau périodique de Mendeleîev commençant par la lettre du jour, je vous présenterai, en 100 mots, l’ancêtre ayant le même numéro sosa que le numéro atomique de l’élément choisi.
Tout comme la lettre J, il n’existe pas d’élément ou de symbole commençant par la lettre Q dans le tableau périodique. A que cela ne tienne, c’est une Quinone, qui va s’y coller. Les quinones sont des dicétones (2 groupements -C=0) éthyléniques (plusieurs double liaison carbone carbone -C=C-) conjuguées (les doubles liaisons sont séparées par une simple liaison -C=C-C=C-) cycliques (les liaisons forment un cycle). Certaines existent à l’état naturel, comme l’anthraquinone, que l’on trouve dans des plantes, mais elles peuvent être aussi synthétisées par réaction chimique.
L’anthraquinone dont un des autres petits noms est le 9,10-dihydro-9,10-dioxoanthracène, possède une masse molaire de 208 g.mol-1 (14×12 (pour le carbone) + 8×1 (pour l’hydrogène) + 2×16 (pour l’oxygène) = 208). C’est un trégorrois qui représente cette molécule : Bertrand Rivoal, sosa 208.
Bertrand Rivoal, sosa 208 (1787-1858)
Bertrand Rivoal est né peu de temps avant la révolution, le 11 octobre 1787, à la frairie de Gliz Arhant de Pluzunet, où ses parents Guillaume et Louise Le Bonniec sont cultivateurs. A 20 ans, Bertrand qui est laboureur, épouse à Pluzunet, une cordonnière de 7 ans son aînée, Marie Jeanne Offret. Il abandonne alors le labour pour être cordonnier tandis que Marie devient filandière. Le couple va avoir 8 enfants dont seuls 3 atteignent l’âge adulte. Il revient à la culture puis au commerce début 1840. En 1852, Bertrand devient veuf et décède le 10 avril 1858 à Pluzunet.
Sources & crédits
Cours de chimie organique
Wikipédia – Anthraquinone
Futura Sciences
Archives départementales des Côtes d’Armor
Très intéressant l’évolution des signatures dans le temps !
Oui le Rival est devenu Rivoal au fil du temps!