La grand-mère maternelle et le grand-père paternel de mes enfants ont une jumelle et un jumeau. J’ai donc, par curiosité, regardé si il y avait d’autres cas dans leur ascendance. J’en ai trouvé 8 sur plus de 3500 ascendants, et c’est en étudiant les familles de ces différents ancêtres que j’ai découvert l’histoire de Marie Guerin le sosa 521 de mes enfants.
Marie voit le jour à la fin du 17e siècle à Joué, commune de Loire-Atlantique traversée par l’Erdre et située au nord de Nantes.
Elle est la fille de Mathurin Guerin et de Renée Delaunay et est baptisée le 26 mars 1695. Mathurin et René ont déjà une fille, Renée, née en 1690. Par la suite, Marie aura un frère, René né en 1698 et une deuxième sœur en 1702 nommée Marguerite.
Le 22 février 1718, dans l’église Sain-Léger de Joué, Marie se marie avec René Juré, fils de Robert et de Renée Amiot. René est né à Joué en 1697.
C’est à partir de ce moment que l’histoire de Marie devient incroyable.
Le 16 janvier 1719, Marie donne naissance à des jumeaux, René et Robert. 2 ans plus tard, le 18 mars 1720, elle accouche d’un garçon et d’une fille nommés Joseph et Renée. Pierre et Robert font leur apparition le 1ier septembre 1722. Enfin, histoire de ne pas avoir que des jumeaux, ce sont des triplés, Mathurin, Perrine et Marguerite qui naissent le 13 août 1724.
Malheureusement, la naissance des triplés sera fatale pour Marie. Elle est inhumée 2 jours après leur naissance le 15 août en présence de son père.
Des 9 enfants de Marie, 3 se sont mariés, René, Joseph et Robert (né en 1722) et ont eu une descendance. Les autres sont morts en bas âge, à l’exception peut être de Renée dont j’ai perdu la trace après sa naissance. René Juré s’est remarié 2 ans plus tard avec Louise Daufouy et est décédé en 1747 à Joué.
Le cas de Marie n’est pas unique. Dans l’ouvrage « Les naissances gémellaires du XVIIe siècle à nos jours« , les auteurs citent le couple Claude Feolard et Marie Perrussel, mariés en 1671 à Mogneneins. Après deux accouchements simples, Marie a deux accouchements doubles en 1678 et en 1680, une naissance simple en 1682, de nouveau des jumeaux en 1685 puis des triplés en1689.
Sources & Crédits
Raconte-moi l’Histoire
Gallica
Archives départementales de Loire-Atlantique
Les naissances gémellaires du XVIIe siècle à nos jours
C’est une idée intéressante que de lister les naissances de jumeaux de sa généalogie, il faudra que je pense à le faire également…
Oui cela peut permettre de faire des découvertes! Heredis le propose depuis les dernières versions dans les modèles de recherche intelligente.
Bonjour,
Je me suis aussi intéressée aux jumeaux de mes ancêtres. Pour ma part, je n’ai pas de naissance de triplés ni de doubles naissances gémellaires, mais j’ai remarqué qu’il y avait une plus grande proportion de jumeaux du côté maternel que du côté paternel de mes aïeux. #statistiques
Bonne soirée
A vrai dire je n’avais pas pensé à regarder de quel côté était la plus grande proportion. C’est chose faite, pour mes enfants il y en a plus du coté paternel.