Ze bilan

Mon ChallengeAZ 2022 a pour fil conducteur Louis Camille Jean, mort pour la France en 1915, dont j’ai trouvé le diplôme d’honneur lui rendant hommage (voir Des ampoules mais pas que!). Il rend compte des informations le concernant que j’ai trouvées ici et là. J’espère ainsi faire sortir Louis Camille de l’oubli et qu’il revive dans les mémoires.

Encore une petite pirouette pour la dernière lettre du challenge. J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé à propos de Louis Camille qui pouvait coller avec la lettre Z. Donc, autant faire «ze bilan» de ce mois d’écriture consacré à la mémoire de Louis Camille Jean.

Le 11 mai 1915, dans le nord du pays et bien loin de sa terre natale, Louis Camille Jean a trouvé la mort lors d’une offensive sur la commune de Loos. Comme de nombreux camarades qui ont perdu la vie ce jour-là, il a été déclaré «Mort pour la France». A la suite de cela, sa famille a reçu un diplôme d’honneur lui rendant hommage pour son sacrifice. 100 plus tard, ce diplôme est sorti de l’oubli. Il fallait qu’il en soit de même pour Louis Camille et le ChallengeAZ était idéal pour y remédier.

J’ai donc établi pour la plupart des lettres de l’alphabet, la liste de ce que je pouvais raconter ayant un rapport avec Louis Camille, selon les premières recherches que j’avais effectuées. Évidemment, il y a eu plusieurs ajustements au cours de l’écriture et des recherches, notamment pour les lettres I (voir Idiotie), P (voir Prisonnier) et U (voir Un mètre cinquante-trois), lorsque j’ai découvert le passé militaire des 3 frères de Louis Camille. A vrai dire, je pense avoir eu beaucoup de chance, d’avoir trouvé autant à dire tout au long du challenge

Malgré le destin tragique de Louis Camille, j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire les différents articles. Contrairement à mes autres participation à ce challenge, je suis sorti de ma zone de confort. Je ne parlais pas de mes ancêtres mais d’un parfait inconnu. Tout du moins au début, car ce n’était plus le cas au fur et à mesure des billets. De plus, pour une fois, j’ai eu l’impression de faire un vrai travail de recherche, en particulier pour les articles ayant un contexte historique. Je dois avouer que j’ai trouvé cela très agréable me rappelant ainsi une période de ma vie où je faisais de la recherche dans un tout autre domaine.

Maintenant que le challenge se termine, en ai-je terminé pour autant avec Louis Camille? Non, bien sûr! Il y a des questions qui sont apparues, en particulier pour les lettres Q (voir Quarante-six), S (voir Section des Embruscalles) et V (voir Vingt-mille francs) et qui attendent des réponses. Je sais ce qu’il me reste à faire lors d’une de nos prochaines escapades aux Embruscalles! Prendre le temps d’aller jusqu’au Archives départementales à Montpellier pour en savoir plus sur l’histoire de la maison, la succession de Louis Camille et sur ce qui concerne les hypothèques. Je pense également faire une petite visite à la mairie de Claret pour voir s’il n’y pas quelque chose sur la mémoire de la commune et tout particulièrement des Embruscalles. Tout cela me paraît déjà un bon programme, on verra après s’il y a une suite à donner.

Enfin, pour clore ce bilan, je tiens à remercier tous ceux qui ont pris le temps de lire les différents articles. C’est aussi grâce à vos lectures que Louis Camille ne tombe pas dans l’oubli. Merci donc pour les «like», les tweets et retweets. Je ne vais évidemment pas oublier Béatrice de Broderies ancestrales, Christelle de Autant de nos ancêtres… pour leurs commentaires toujours très plaisants à lire ainsi que ceux de Pascalina de Le jour d’avant et de Véronique de Généa-Scribe. Je n’oublie pas non plus l’aînée de mes enfants et mon épouse pour les relectures avant les publications, je vous aime!

Ai-je fini? Non, encore une toute petite chose! Je vous ai souvent parlé du Pic Saint-Loup au cours de mes articles. Alors pour terminer, la légende du Pic Saint-Loup.

Trois frères, Loup, Guiral et Clair, tous amoureux de la belle Bertrade, partirent en croisade sans savoir lequel d’entre eux elle choisirait comme époux. Au retour de Terre sainte, la bien-aimée était morte. Désespérés, ils décidèrent de vivre en ermites au sommet de trois pitons voisins. Celui sur lequel vivait Guiral devint le mont Saint-Guiral, situé près du mont Aigoual et culminant à 1 366 mètres. Celui sur lequel vivait Clair fut nommé le mont Saint-Clair, au pied duquel est bâtie la ville de Sète. Thieri Loup s’Installa sur le pic auquel il donnera son nom et celui des 3 frères qui mourut en dernier. Une fois l’an, à l’anniversaire de Bertrade, les trois seigneurs allumaient un feu sur la montagne en mémoire de leur bien-aimée et afin d’indiquer aux uns et aux autres qu’ils étaient encore en vie.

---

Sources & crédits
Saint-Paul Lille – Je fais le bilan de mes acquis
Montpellier Wine Tours – La petite histoire
Ophrys3d – Le Pic Saint-Loup en hiver